David-Heriaud-Selva-Electronique entreprise grand chalon

Il y a un peu plus de 40 ans, l’entreprise Selva Électronique s’implantait dans l’Ouest de la France, à Vallet, près de Nantes. David Hériaud est le second dirigeant de cette entreprise familiale qui développe son savoir-faire dans l’électronique.

Que fait Selva Électronique ?

Le métier de Selva ? Concevoir des solutions électroniques. L’électronique, c’est présent dans tous les milieux aujourd’hui : la robotique, l’industrie, l’agroalimentaire, le médical, l’aéronautique, la sécurité… Nos ingénieurs de bureau d’études, en collaboration avec les équipes chez les clients, mettent au point des produits que nos clients vont intégrer ou commercialiser. En France, nous produisons en petits et moyens volumes grâce à des moyens de production qui sont aujourd’hui aussi efficaces que ce que vous pouvez trouver sur les autres pays du monde.

Comment s’est présentée l’opportunité de vous implanter dans le Grand Chalon ?

Cette implantation dans le Grand Chalon en 2012 s’inscrit dans notre stratégie de développement :

  • mailler le territoire national pour parvenir à une taille critique (environ 210 salariés),
  • répondre à la demande de proximité de nos clients, aussi bien dans la disponibilité et la réactivité de nos équipes, que dans la localisation de nos usines.

Déjà présents dans l’Ouest de la France, nous avons sillonné l’Est à la recherche d’une entreprise à développer. Le hasard des rencontres nous a amené à Chalon-sur-Saône : nous avons saisi l’opportunité de reprendre une entreprise qui s’appelait à l’époque ERCE, pour la faire devenir Selva ERCE.

Nos clients sont majoritairement français, mais nous exportons de plus en plus en Europe et plus largement à l’international – environ 15 % de nos clients sont de nationalité étrangère. Globalement, 90 % de nos produits partent à travers le monde car tous nos clients exportent.

selva electronique

Comment l’entreprise se développe-t-elle ?

Nous sommes depuis peu lauréats du plan France Relance pour l’extension de nos locaux de Chalon-sur-Saône. Cet accompagnement financier est une étape très importante pour nous. Il va nous permettre d’être plus sereins dans notre développement (embauches, renouvellement du parc machines…). C’est aussi une garantie supplémentaire pour nos clients qui cherchent à s’entourer de fournisseurs solides structurellement, financièrement, qui ont des ambitions….

Pour l’obtenir, on s’est battus, mais on ne s’est pas battus seuls ! Les équipes de la mission développement économique du Grand Chalon nous ont accompagnés pour présenter notre projet, ce qui a permis que la vision stratégique soit mise en avant. C’est le travail en équipe avec le Grand Chalon qui nous a permis d’être lauréats France Relance.

À court terme, nous visons une équipe d’une cinquantaine de personnes sur le site de Chalon-sur-Saône. Avec les recrutements en cours à Vallet, nous devrions atteindre notre objectif de 210 collaborateurs d’ici 3 à 5 ans.

Nous travaillons dans le même temps sur notre développement à l’échelle européenne. Nous avons un pied en Angleterre grâce à des accords avec un bureau d’études sur place, et depuis quelques années, nous développons, à partir de Chalon, notre présence sur le marché suisse à travers différents partenariats avec plusieurs industriels suisses.

Le recrutement est un enjeu fort dans l’industrie. Quelle est votre politique en la matière ?

En France, on s’est trop longtemps tenu éloignés de l’industrie. Aujourd’hui, les métiers de l’industrie sont mal connus ou mal perçus par les jeunes. La reconquête des jeunes est indispensable pour pouvoir recruter demain des gens qui viendront travailler dans nos usines.

Nous travaillons à la reconnaissance de notre secteur d’activité. Nous organisons des visites de l’entreprise, nous intervenons lors de conférences, nous participons à des marchés de l’emploi… Le métier change beaucoup : les machines sont de plus en plus sophistiquées, on pilote de plus en plus de robots, l’apprentissage de l’informatique devient omniprésent. Évoluer dans ce secteur est un vrai challenge pour les jeunes… ou les moins jeunes dans le cadre d’une reconversion, et un challenge passionnant !

 

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Pourquoi avoir choisi le Grand Chalon pour implanter votre 2e usine ?

Au-delà de l’avantage de faire partie du Grand Chalon et de l’accompagnement qu’on reçoit, la situation géographique est très intéressante. On a une proximité avec le marché suisse qui nous permet de faciliter un passage à l’export. On le voit depuis plusieurs années, pour beaucoup d’entreprises suisses, la proximité de Chalon-sur-Saône et de nos compétences industrielles est un atout qu’on peut vraiment mettre en avant. Entre Paris d’un côté et Lyon de l’autre, on a cette chance d’être sur un axe fort et d’avoir une proximité de secteurs économiques très dynamiques.

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